(suite de l’article : Le mythe fondateur)
C’est normal, ce qui fait mal ne peut servir à bâtir un discours intériorisé valable pour être ensuite projeté et partagé avec la communauté. À moins que le tissu social ne soit malade, en régression, qu’il ne soit dans une phase où la victimisation sert d’armure psychologique, annonciatrice de demandes de réparation, phase préparatoire à une confrontation majeure. Situation que nous vivons actuellement, ce mélange de sauvagerie et d’érotisme non avoué. Cet érotisme du carnage dans lequel les prédateurs adorent se plonger selon un rite ancestral, qui permet à l’humanité de se calmer, de se refaire une virginité, une « morale », de reprendre ses forces, de se purger à l’ombre des cadavres et d’une souffrance innommable.
Est-ce ainsi que la conscience universelle respire ? Poser la question, c’est y répondre.
Gérard-Charles Valente
« À la croisée des chemins », le monde se dirige vers un « avenir dystopique » : https://www.lapresse.ca/international/2024-09-09/selon-l-onu/a-la-croisee-des-chemins-le-monde-se-dirige-vers-un-avenir-dystopique.php