Mon adjoint vous salue

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L’érotisme du carnage

(suite de l’article : Le mythe fondateur)

C’est normal, ce qui fait mal ne peut servir à bâtir un discours intériorisé valable pour être ensuite projeté et partagé avec la communauté. À moins que le tissu social ne soit malade, en régression, qu’il ne soit dans une phase où la victimisation sert d’armure psychologique, annonciatrice de demandes de réparation, phase préparatoire à une confrontation majeure. Situation que nous vivons actuellement, ce mélange de sauvagerie et d’érotisme non avoué. Cet érotisme du carnage dans lequel les prédateurs adorent se plonger selon un rite ancestral, qui permet à l’humanité de se calmer, de se refaire une virginité, une « morale », de reprendre ses forces, de se purger à l’ombre des cadavres et d’une souffrance innommable.

Est-ce ainsi que la conscience universelle respire ? Poser la question, c’est y répondre.

Gérard-Charles Valente

« À la croisée des chemins », le monde se dirige vers un « avenir dystopique » : https://www.lapresse.ca/international/2024-09-09/selon-l-onu/a-la-croisee-des-chemins-le-monde-se-dirige-vers-un-avenir-dystopique.php

Prendre son envol

Dans quelques jours,

nous nous envolons pour le Japon en direction de Tokyo et de Yokohama, avec dans nos bagages le film de notre toute dernière création : Play and Play Black, en hommage au maître de butô Yoshito Ohno.

数日後、

私たちは舞踏の巨匠大野慶人に敬意を表した最新作のフィルムを荷物に入れて、

東京と横浜に向けて日本に飛びます。

L’art est toujours la solution.

アートは常に解決策です

https://www.nwinternational.ca/Blogue


Fleur De Neige – 雪の花

Le mythe fondateur

Chaque être humain construit patiemment son mythe, son histoire personnel. Ce mythe est l’assise essentielle sur laquelle son identité peut se référer et ensuite se disséminer, tout en sachant qu’une identité n’est jamais complète dans sa définition même. Ce puzzle identitaire, cet éparpillement, cette accumulation de ressentis et de perceptions font que la seule certitude qu’a l’être humain et à laquelle il peut se référer, est son propre mythe fondateur : cette projection de soi fragile et instable, qui permet à l’ego d’interagir socialement et d’éviter l’effondrement psychologique.

Dans l’absolu, nous pourrions affirmer que nous sommes tous les victimes d’un sortilège, vieux comme l’humanité. Pour vivre, interagir et réguler ses relations, l’être humain a besoin du support de l’imaginaire. Car, qu’il le veuille ou non, il appartient à un monde en devenir dont il a du mal à cerner les contours et où il a du mal à se définir. Son image intériorisée appartient à une auto-construction, puisée à même son imaginaire et validée par sa mémoire sélective. C’est normal, ce qui fait mal ne peut servir à bâtir un discours intériorisé valable pour être ensuite projeté et partagé avec la communauté. À moins que le tissu social ne soit malade, en régression…

(à suivre)

Gérard-Charles Valente

Question militaire

Dis-moi ma vie combien vaux-tu?

Combien de nuits, combien de vies

Ont roulé dans la poussière de nos mémoires fourbues,

De ces miroirs qui désespèrent dans les yeux des enfants

Au fil des ans comme une question militaire?

Si je te dis que…

Question militaire – Auteur-compositeur-interprète : Gérard-Charles Valente

Les prédateurs nous veulent du bien…

Nous vivons dans un monde de plus en plus flou qui glisse progressivement dans une logorrhée algorithmique, porte-étendard de l’ultralibéralisme.

Nos États ignorants et dépassés ne font plus le poids, face à cette marchandisation tous azimuts. Nous sommes devenus les seuls gardiens de notre intégrité et nous devons mettre beaucoup d’énergie à identifier, à éloigner toutes les tentatives de prédation qui mordent notre quotidien.

Le constat est troublant. Cette nouvelle réalité pousse à l’extrême la notion d’optimisation de la richesse. C’est devenu la seule loi et l’économie, la « première morale », très bien illustrée par les discours de certains dirigeants politiques et économiques. Tranquillement mais sûrement, ils prennent possession de ces derniers territoires libres de droits que sont nos âmes, pour monétiser ce qui fait notre différence, notre unicité. « Au-delà de la simple exploitation à ciel ouvert de nos vies intérieures intimes, ils transposent le contrôle total de la production initié par le capitalisme industriel à tous les aspects de la vie quotidienne ». (1)

En fins prédateurs, ils nous observent en triturant nos données, tapis dans l’ombre de nos passions. Ils savent très bien que nous sommes fragiles puisque nos identités s’alimentent et se fortifient à travers l’Autre. En semant le doute, en alimentant nos peurs, en utilisant des formules marketisées par de pseudo spécialistes, en créant des manques et des besoins à même nos cœurs endeuillés, ils nous vendent une certaine validation, une certaine reconnaissance. Cependant, cette reconnaissance, ces moments de félicité ne peuvent durer très longtemps.

Le profit ne tolère pas la satisfaction et encore moins le bien-être.

N’oublions pas, les prédateurs nous veulent du bien. Et là, est le problème.

Gérard-Charles Valente


(1) « The Age of Surveillance Capitalism » de la professeure émérite d’Harvard, Shosana Zuboff­. Elle a récemment publié un essai qui résume admirablement sa pensée : https://www.theguardian.com/books/2019/feb/02/age-of-surveillance-capitalism-shoshana-zuboff-review

Les pépés pervers


Messieurs les abuseurs, par votre silence et vos comportements de prédateurs dégénérés, vous avez fait un tort irréparable aux enfants et aux femmes sous votre responsabilité. Vous vous disiez disciples du Christ. Vous disiez que votre religion était Amour et Vérité.

Pourtant, le saccage des cœurs et des âmes a bel et bien eu lieu.

Que reste-t-il de vos promesses, de cette Parole prétendument sacrée ? Le messager a perdu toute crédibilité.

Il ne vous reste plus qu’à fermer le Vatican, qu’à débarrasser le plancher. Vous avez fait assez d’argent pour finir vos jours tranquille, et probablement, à l’abri de toutes poursuites. Ou, si vous préférez, transformez le Vatican en maison de retraite pour pépés pervers. Faites ce que vous voudrez, on se débrouillera très bien sans vous !

Inutile de nous donner de vos nouvelles. Merci.


Gérard-Charles Valente


Un magazine du Vatican dénonce l’agression des nonnes :

https://www.lapresse.ca/international/europe/201902/01/01-5213160-un-magazine-du-vatican-denonce-lagression-des-nonnes.php